Le Grimoire d'HPU
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Nouveau forum Harry Potter Univers !
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

 

 Where everything had begun. [A Hogward's story]

Aller en bas 
AuteurMessage
Edwin Lane

Edwin Lane


Messages : 269
Date d'inscription : 11/10/2010

Where everything had begun. [A Hogward's story] Empty
MessageSujet: Where everything had begun. [A Hogward's story]   Where everything had begun. [A Hogward's story] Icon_minitimeVen 29 Oct - 18:53

   C’était un mois d’aout chaud et sec pour l’Angleterre cette année. Dans la grande propriété de ses parents, Edwin en profitait autant qu’il pouvait, tantôt courant partout en se prenant pour un cowboy, tantôt construisant une cabane. C’était une période pleine d’insouciance et de légèreté pour le garçon. Il semblait joyeux, l’approche de la rentrée et d’un environnement nouveau le ravissait. Peut être trouverait il enfin des enfants aussi intelligents que lui... À ce moment, il ignorait encore tout de la conversation qu’avaient eu ses parents un mois auparavant avec un homme étrange. Tout cela lui serait révélé pendant cet après midi prévue à Londres. Le garçon n’avait pas compris l’utilité de partir aussi loin pour acheter ses fournitures scolaires, mais ne posa pas de questions. Les voyages le rendaient heureux pendant quelques heures, chassant ce caractère hautain le caractérisant habituellement. En voiture, lorsqu’il fut soudainement ajouté à la discussion, Edwin comprit qu’il existait des raisons à cet éloignement. Cela faisait plusieurs jours que ses parents parlaient pour trouver le meilleur moyen de lui annoncer la nouvelle, pour finalement tomber d’accord. Passer par le plus grand nombre de détours possibles ne ferait qu’agacer leur fils et c’est ainsi que subitement, sa mère se retourna vers lui, le visage fermé.

   - Edwin, tu n’iras pas dans une école normale cette année, tu...
   - Oui je sais, une école privée où les élèves seront peut être plus intelligents que les spécimens de primaire.

   Son assurance à toute épreuve et la façon dont il lui avait coupé la parole laissèrent un instant Kate Lane interdite. Elle parvint tout de même à se reprendre en jetant un regard plus sévère vers l’arrière pour faire comprendre à son enfant qu’il ne devait pas l’interrompre maintenant, que c’était important. Levant les yeux au ciel, le garçon ne pipa pas mots pour autant, attendant cette remarque sans doute tellement importante avec impatience.

   - Je disais que tu n’irais pas dans une école normale cette année, mais je ne parlais pas d’une privée. En réalité, un homme est venu pour te recruter au début des vacances. Ce Mr McFly voulait que tu intègres Poudlard à cause de tes dons... Particuliers, et nous avons accepté.

   McFly... Poudlard... Si ces noms devaient lui dire quelque chose, Edwin dût reconnaître qu’il ne les connaissait pas du tout. D’ailleurs, peut être était ce simplement une blague de ses parents qui l’emmenaient en fait jusqu’à l’Eurotunnel pour un séjour à Disneyland, en France. Après tout, ils avaient déjà réalisé des excursions similaires en lui sortant des excuses du même acabit. Cette fois pourtant, quelque chose dans le ton de sa mère lui disait que ce n’était pas le cas. Surtout que jamais ils n’osaient parler de ses « dons » comme ils les appelaient. De sa voix froide, il décida de poser les questions puisqu’elle ne semblait pas pressée d’en dire d’avantage.

   - Et ? C’est censé me dire quelque chose ?

   En voyant l’étincelle sombre qui brilla à cet instant dans les yeux de sa mère, Edwin sut aussitôt qu’ils avaient réellement souhaité qu’il sache tout. Les explications devaient sans doute être complètement incroyables. Malgré tout, le discours qu’il reçut lui montra qu’ils avaient bien préparé le terrain, comme si tout n’était que du par cœur. C’était sans doute plus facile à dire ainsi, sur une voix monocorde.

   - D’après cet homme, tout ce que tu réalises est en réalité de la magie. Cet homme est actuellement le directeur d’une des plus prestigieuses écoles de magie au monde, qui se nomme donc Poudlard. Il existe un ministère de la magie qui arrive à recensé les cas de sorcier né parmi les moldus. Euh... Dans le monde de la sorcellerie, c’est le mot qui est utilisé pour les gens qui n’ont aucun pouvoir. Et c’est ton cas Edwin. Il nous a dit que tout ce que tu fais est dû à tes émotions actuellement et que tu ne peux le contrôler. Là bas, ils pourront t’aider à faire plus que ça, non seulement tu ne feras plus rien voler contre ton gré, mais en plus ta puissance augmentera. Oui pas la peine de dire qu’on est vraiment naïf de croire ça, mais... Il nous a fait une démonstration pour nous convaincre qu’il n’était pas un imposteur, et crois moi, ça n’avait rien d’un tour de passe-passe comme tu t’apprêtes à nous le dire. À moins que toi tu sois capable à partir d’un bâton de bois de soulever le canapé dans lequel deux personnes se trouvent. Enfin voilà, nous avons dû admettre que tout cela était vrai. Et comme tu te le demandes sans doutes, on va à Londres parce qu’il y a là bas un quartier où l’on peut acheter tout le nécessaire pour ta rentrée. Voilà, tu sais tout.

   Le silence s’installa dès les dernières syllabes prononcées. Kate ne pensait pas qu’elle réussirait à plonger son fils dans le silence aussi vite. Celui-ci avait toujours une réplique plus ou moins acerbe sous la main pour répondre à n’importe quoi. Seulement, celle programmée pour lui annoncer qu’il était un sorcier n’était pas encore créée et il fallut quelques minutes au garçon pour avaler la nouvelle et trouver quoi dire. Sa voix d’habitude assurée était alors hésitante, presque tremblante.

   - Alors... C’est sérieux ? Je veux dire, tout ce que je faisais, ce n’était pas une tare quelconque mais un véritable don et en l’occurrence de la magie ?
   - Oui, c’est bien ça.
   - Et vous vous dîtes donc que je vais tout avaler sans broncher ni même demander de preuves avant de vous croire ?
   - Bien sûr que non ! C’est pour ça que l’on te le dit que maintenant, juste avant d’aller sur le chemin de traverse, le quartier dont on t’a parlé. Là tu auras toutes les preuves que tu souhaites à portée de main.

   Il ne répondit rien. Ce n’était pas la peine. Si ce qu’il attendait se trouvait à Londres, alors ce n’était pas indispensable de gâcher sa salive avant d’être arrivée à destination. Après plusieurs minutes où seul le ronronnement du moteur était audible dans l’habitacle, ses parents reprirent leur conversation d’adulte à l’avant, où il était systématiquement exclu. Cela lui permit de faire mûrir cette révélation. Ce n’était peut être pas un mal. Là bas au moins, si ce lieu existait, il ne serait pas discriminé à cause d’évènement étrange intervenant autour de lui. Au contraire peut être. Bercé par la monotonie de la route, Edwin finit par sombrer dans un sommeil plein de balai et de sortilèges venus de nulle part. Une idylle qu’il allait peut être rencontré en réalité...

***
   Trois heures plus tard, Londres se dessinait devant eux. Malgré son scepticisme, le garçon à l’arrière du véhicule se trémoussa sur son siège, avide de savoir si ce qu’on lui disait était vrai. Ils se garèrent à la périphérie de la ville, préférant se déplacer en métro pour plus d’aisance. Bientôt, leurs pas résonnèrent parmi la foule du peuple londonien allant travailler ou simplement faire les magasins. Lorsqu’ils s’arrêtèrent devant un standard de restauration rapide, il fut d’abord surpris avant de se rendre compte qu’il était tout bonnement affamé. D’ailleurs, comme pour appuyer cette pensée, Big Ben se mit à sonner avec lenteur. 13h. Mangeant rapidement, la famille sortit peu après 13h30 de l’établissement en se dirigeant aussitôt vers les rues parallèles du centre ville. Pendant une dizaine de minutes, ils ne firent rien d’autre et Edwin crut que ses parents le menaient réellement en bateau. Mais alors qu’il s’apprêtait à leur faire remarquer, ils le traînèrent vers un bar aux allures miteuses, qui ne semblait pas pouvoir accueillir plus d’une dizaine de personne en même temps. Pourtant, lorsqu’ils entrèrent, l’endroit lui sembla bien plus grand. Cette entrée que les Lane avaient pensé discrète fit relever la tête de tous les clients présents. Certains avaient des apparences pour le moins excentriques, voire inquiétantes. Les trois nouveaux arrivants s’approchèrent donc du comptoir où un homme à moitié édenté assurait le service. En les voyant ainsi, une grimace tordit son visage tandis qu’il parlait d’une voix grave.

   - Je pense que vous vous êtes trompés messieurs dames.
   - Ah euh… Nous ne sommes pas au Chaudron Baveur ? Mr McFly nous a pourtant dit que c’était là que nous devions nous rendre pour acheter les fournitures de notre fils.

   Malgré la certitude qu’il avait d’être au bon endroit, Andrew parlait une voix tremblotante qui paraissait complètement en désaccord avec celle ont il usait en travaillant. Se trouver en haut d’une société nécessitait une assurance à toute épreuve et ce genre de chevrotement l’aurait totalement discrédité lors d’une réunion d’affaire. Ce n’était pas le cas ici et cela eut juste le don d’attirer l’attention du serveur qui finit par leur offrir son plus beau sourire.

   - Dans ce cas, vous vous trouvez où il faut, veuillez m’accompagner.

   Sans un mot de plus, Tom quitta son bar les attirant ainsi dans une arrière cour minuscule. Kate et son mari froncèrent les sourcils en se demandant si c’était une blague. Mais lorsque l’homme sortit une baguette magique pour taper quelques briques, ils se radoucirent pour finalement être émerveillés devant l’arcade qui se construisait devant leurs yeux. Même leur fils resta bouche bée devant cette longue rue qui s’étendait jusqu’à un bâtiment immense surplombant tout le reste. D’un geste, le barman le leur désigna.

   - Il vous faut commencer par la banque de Gringotts, au bout de la rue, c’est là bas que vous pourrez échanger l’argent moldu en monnaie magique. Ensuite, je vous conseille de rester dans cette rue pour acheter tout ce dont le petit a besoin. Bon courage.

   Sans leur laisser le temps de le remercier, le vieil homme repartit prendre sa place derrière le comptoir où il devait passer l’essentiel de son temps. La famille resta un moment immobile avant d’oser passer par cette entrée et fouler les pavés du Chemin de Traverse. Edwin aurait voulu s’arrêter devant chaque échoppe pour détailler les produits vendus, mais chaque fois ses parents le rappelaient à l’ordre. Il lui faudrait être patient mais déjà...

   - Vous disiez vrai ! C’est incroyable !

   De l’étonnement, un air ébahi, des mimiques tellement rares sur le visage de leur fils, Kate et Andrew se pressèrent de les graver dans leur mémoire en le guidant vers la banque. Là malgré leur surprise devant les gobelins, ils réussirent à échanger assez d’argent pour pourvoir payer l’ensemble de leur liste. C’était en tout cas ce que leur avait dit le gobelin qui s’était chargé de leur demande après avoir observé d’un œil rapide la liste. Il avait même précisé que c’était pour tout acheter neuf donc s’ils avaient peur de ne pas posséder assez, ils pouvaient toujours prendre des occasions. Mais d’un geste de la main, son père avait rejeté cette offre en déclarant que ce n’était pas un problème. Une petite lueur intéressée brilla dans le regard du banquier à cette évocation de richesse, mais il ne dit rien de plus et les Lane purent quitter le bâtiment une bourse pleine de noises, mornilles, et autres gallions.
   Ils visitèrent ensuite un grand nombre de boutiques, ressortant avec toujours plus de paquets et les poches un peu plus vides... Ce lèche vitrine leur prit toute la journée et lorsqu’enfin ils eurent rayé chaque mot de la liste, la petite famille retourna au chaudron baveur les pieds douloureux. Ils ne s’arrêtèrent pas, remerciant simplement Tom pour son aide avant de se ruer dans le métro pour retrouver la douceur de leur foyer. Dans la voiture, le calme s’installa rapidement, le plus jeune sombrant dans le sommeil après seulement une dizaine de miles tandis que ses parents restaient silencieux. Cette journée riche en surprises leur avait donné des images plein la tête et ils ne firent qu’y penser pendant le reste du voyage. Une fois arrivés, ils vidèrent le coffre de la berline avant de se coucher presque aussitôt. Il n’était que 23h, mais chaque parcelle de leur corps réclamait un repos on ne pouvait plus mérité.

***
   Le premier septembre, le réveil d’Edwin sonna à une heure indécente !
   4h.
   Ce n’était pas une heure à laquelle des gens normaux devaient se lever ! Pourtant, c’était aujourd’hui qu’il devait prendre le train pour aller jusqu’à sa nouvelle école, et bien sûr, ce Poudlard Express, comme noté sur le billet, ne partait que de la gare King’s Cross, à Londres. Le départ de Liverpool avec ses parents était prévu à 6h30 lui, ce qui lui laissait deux heures pour s’assurer de ne rien avoir oublié et aussi de se préparer. La grande malle qui lui servait de valise se trouvait au milieu de la chambre, encore grande ouverte. Sur un côté, il avait calé toutes ses affaires. Seul une robe de sorcier ne s’y trouvait pas encore, celle là même qu’il allait mettre avant d’arriver à l’école. Le reste de la place était occupé par toutes les fournitures dont il aurait besoin une fois là bas. Parchemins, plumes, livres... Il embrassa la pièce dans un regard circulaire pour vérifier que plus rien ne trainait. Dans un coin, il repéra un livre posé là la veille après avoir lu les premiers chapitres. En tant que bon élève moldu, le jeune sorcier avait décidé de lire les premiers chapitres de chaque matière pour ne pas être complètement dépassé. En plus de ça, pour sa culture personnelle, il avait dévoré différents livres traitant de Poudlard ainsi que de la culture magique en général. Au moins, il n’aurait pas l’air totalement ridicule lorsqu’un sorcier pure souche, son expression à lui pour désigner ceux qui connaissaient l’existence de la magie, lui parlerait.
   À l’heure prévue, toute la famille quitta le domicile d’un pas tranquille. Le trajet leur sembla plus court que la première fois. Leur jeune fils leur parlait de tout ce qu’il avait lu pendant la dernière semaine, les noyant d’histoires fantastiques et de possibilités inconcevables. Lorsqu’au bout des quatre heures de route ils parvinrent à la gare, il leur sembla que ça ne faisait qu’un instant. La grande horloge affichait donc 10h30 et il leur restait une demi-heure pour trouver ce fameux quai 9 ¾ indiqué sur le billet. L’homme répondant au nom de McFly leur avait expliqué qu’il leur suffirait de courir contre la paroi du poteau situé entre les voies 9 et 10. Cela leur avait paru tout à fait normal dans un premier temps, mais une fois à l’intérieur, ils eurent un doute. Comment passer à travers une paroi solide ? Ils hésitèrent pendant une bonne dizaine de minutes avant de s’élancer tous les trois en même temps. Ils fermèrent tous les yeux avant de rencontre l’obstacle en attendant l’impact, mais celui-ci ne vint pas. Ce fut le plus jeune qui ouvrit les yeux le premier, tirant aussitôt sur les manches de ses parents pour qu’ils en fassent de même.

   - M’man, P’pa ! Regardez, c’était vraiment ça, regardez, le train est là !

   Brillant sous l’éclat du soleil, la locomotive rouge était bien à quai sifflant d’abord avant de cracher de grandes volutes de fumée. Les deux adultes restèrent un moment figé par le spectacle avant de se décider à suivre leur fils qui se dépêchait de monter dans le train. Ils l’aidèrent à monter sa valise et le suivirent ensuite à travers les vitres tandis qu’il cherchait un compartiment libre. Edwin trouva son bonheur vers la fin du wagon où il put hisser avec difficulté sa malle dans les filets mis à leur disposition dans ce but. Dès que ce fut fini, il redescendit pour dire au revoir à sa famille. Ils avaient décidé qu’il rentrerait pour les vacances de Noël, mais pas avant.

   - Vous allez m’écrire hein ? Par contre, pour l’envoie, faut pas passer par La Poste, mais faudrait que vous achetiez un hibou ou une chouette qui pourra se charger du transport.
   - Oui on a compris, ce n’est que la douzième fois que tu nous le dis...
   - C’est jamais assez ! Allez, Salut.

   Sans un mot de plus, le sorcier bondit dans le train pour retrouver son compartiment. Celui-ci était toujours désert et il se demanda si quelqu’un viendrait le déranger. Comme si ses pensées avaient été écoutées, un groupe de trois personnes entra dans le compartiment en demandant si ça ne le dérangeait pas. Se montrant poli et courtois, le garçon accepta sans broncher et s’installa dans un coin en écoutant vaguement les conversations tournant essentiellement autour du quidditch. N’y connaissant pas grand-chose, le né-moldu n’intervint pas dans la discussion, ouvrant simplement un livre traitant du sujet pour essayer de mieux comprendre de quoi ils parlaient. Ils n’y prêtèrent d’abord aucune attention, puis l’un d’entre eux donna un coup de coude pour montrer « l’exclu » dans la petite pièce. Les trois compères ricanèrent avant de l’interpeller.

   - Alors, pas capable de comprendre une conversation sportive sans utiliser un bouquin ?
   - C’est ridicule ça !
   - À moins évidemment que tu ne sois qu’un vulgaire moldu ayant découvert ses pouvoirs par pur hasard ?

   Quelque chose dans leur ton mit Edwin sur ses gardes. Ils n’avaient sans doute que peu de tolérance envers ceux qui ne possédait de parents sorciers. Dans un de ses livres, il avait lu qu’au sein même de la communauté magique, il y avait une sorte de racisme, mais contrairement à celui des modus, il n’était pas basé sur la couleur de peau mais sur la généalogie. Plus le sang d’une personne était pur, plus il se trouvait respecté... L’héritier des Lane comprit aussitôt que ces individus faisaient partis de cette catégorie là.

   - Vulgaire moldu ? On peut voir les choses de cette manière oui. Et ça te pose un problème je suppose, c’est bien ça ?

   Leur mine se durcit encore un peu, leurs sourires s’étirant en devenant presque carnassiers. Il aurait sans doute dû avoir peur devant eux, d’après leur physique ils avaient depuis un moment passé leur première année, mais tout ce qu’il fit, ce fut rester de marbre. Ce manque de réaction sembla exacerber ses vis-à-vis au plus haut point.

   - Evidemment, ce sont les gars comme toi qui ternissent la réputation des sorciers ! Incapable de lancer un sortilège et diluant le sang pur de nos aïeux !
  - Un sortilège ? - Edwin prit son air le plus innocent - c’est quoi un sortilège exactement ?
   - Regarde ce que sait faire un Serpentard !

   Comme touché, les trois adolescents réagirent en s’emparant de leur baguette pour la pointer sur lui. Sans doute s’attendaient-ils à voir la peur apparaître dans ce regard marron, mais il n’en fut rien ce qui les énerva un peu plus. Finalement, seul un lança un sort. L’éclair de couleur rouge percuta le né-moldu en l’envoyant voler contre le mur dans un bruit sourd. Les rires emplirent aussitôt le compartiment tandis qu’un brin sonné, Edwin se relevait en attrapant sa baguette, un grand sourire aux lèvres.

   - C’est donc ça ? Fallait le dire !

   Le bâton de saule fendit l’air alors que lui-même murmurait le nom du sort. Ne voyant rien se passer, deux d’entre eux furent pris de fou rire bruyant. Ce fut seulement au moment où ils envoyèrent une tape dans l’épaule de leur ami qu’ils comprirent. Le corps de ce dernier tomba raide, son nez se fracassant contre les sièges. Ils se dépêchèrent d’annuler le sort, laissant le sang couler dans les mains du sorcier touché.

   - Toi...

   Le regard menaçant, le plus imposant des trois se rapprochait de sa position. Il ne le montra pas, mais à cet instant, le garçon commençait à craindre pour sa sécurité. Heureusement, la porte du compartiment s’ouvrir à cet instant sur une drôle de fille aux yeux violets.

   - Qu’est ce qu’il se passe ici ?

   Cela stoppa aussitôt l’avancée du costaud qui jeta un regard plein de mépris à la nouvelle arrivante. Ils se concertèrent d’un regard avant d’attraper leur bagage et de quitter les lieux. Edwin se laissa alors tomber sur la banquette pensant que tout était terminé. Mais apparemment, la fuite des trois Serpentards ne lui suffisait pas.

   - Alors ?
   - T’es qui d’abord ? - le sorcier la détailla rapidement avant de continuer d’un air où l’arrogance perçait - T’as vraiment pas l’air d’un professeur...
   - Simplement préfète, alors le respect gamin.

   Cette réflexion eut juste le don de faire sourire Edwin qui ne lâcha pas un mot de plus. Elle semblait exaspéré mais n’insista pas plus, lui demandant simplement de revêtir sa robe de sorcier, l’école approchait. Sans se faire prier, il l’enfila avec la fierté de celui qui avait le meilleur tissu. Il ne lui restait qu’à attendre la fin du trajet. Le trajet lui avait semblé court, mais il pensa que c’était mieux ainsi. Ce seul voyage lui avait permis de se mettre à dos quatre personnes, que se serait il passé s’il avait duré plus longtemps ?

***
   En descendant du train à la gare de Pré-au-Lard, la voix d’un homme recouvrit le brouhaha, appelant à lui l’ensemble des premières années. Le sorcier se dépêcha de rejoindre la longue file qui se massait devant l’individu. Non loin de là, il vit les trois Serpentards lui jeter un regard mauvais auquel il répondit par son plus beau sourire, observant aussitôt la colère s’emparer de leur visage. Ce serait vraiment une superbe année !

   - Les premières années, vous êtes tous là ? Très bien, suivez-moi !

   Tels des moutons, l’ensemble des élèves de première année emboita le pas du garde chasse. Ils arrivèrent rapidement devant le grand lac où des dizaines de barques les attendaient.

   - Très bien, quatre par embarcation maximum, allez dépêchez vous, on ne doit pas être en retard au dîner !

   Une minute suffit à remplir tous les bateaux. Edwin se trouva avec un garçon bizarre qui empestait et semblait niais. *Probablement un future Poufsouffle* pensa-t-il aussitôt. Les autres occupants étaient deux filles qui semblaient timides et il ne s’attarda pas trop. À cet âge, l’attirance qu’il éprouvait pour la gent féminine était très relative. En fait, il s’exaspéra simplement quand elles laissèrent échapper une exclamation d’épanouissement devant la façade du château qui se dévoilait lentement à leurs yeux. Pour lui, ça n’avait rien d’extraordinaire, c’était le genre d’image qu’il avait vu dans un des livres sur Poudlard. Pourtant, au fond de lui, il se sentit tout petit face à l’immensité de ce lieu et son histoire. Hormis cet évènement, la traversée se déroula dans un silence presque religieux et ils durent bientôt mettre pied à terre. Là, le deuxième garçon de la barque montra ses capacités incroyables en s’écroulant dans l’eau près du bord. Edwin, lui, soupira simplement tandis que le garde chasse accourait pour secourir ce maladroit.
   De nouveau en rang, les élèves avancèrent jusque dans un grand hall. Là, un homme les attendait. Le garçon n’aurait pu dire pourquoi, mais il lui inspirait crainte et pouvoir. Sans doute était-il puissant. Ce dernier prit la parole rapidement, leur expliquant comment se déroulerait la répartition. Mais la seule chose que retint le jeune Lane fut son nom. Mr McFly... C’était lui qui avait rendu visite à ses parents et il comprit pourquoi ces derniers l’avaient cru. Il alla même jusqu’à penser que lui-même l’aurait fait quand l’ouverture des portes le ramenèrent à la réalité. L’ouverture donnait sur une salle aux proportions immenses où on ne trouvait que cinq tables. Quatre d’entre elles étaient immenses, n’accueillant que des élèves et parfois des fantômes. La dernière dominait l’ensemble et là siégeaient les seuls adultes de la salle, les professeurs. À nouveau, le collégien se sentit minuscule devant cette pièce, mais resta de marbre, attendant simplement que son nom soit appelé. Chaque fois que le Choixpeau répartissait un élève, un tonnerre d’applaudissement résonnait dans la salle. De grandes démonstrations de joie, tout ce qu’il adorait ! Il était encore en train de maudire ce système lorsque...

   - Edwin Lane.

   Il tressauta avant d’avancer d’un pas lent jusqu’au tabouret où il s’assit. Le Choixpeau le recouvrit aussitôt en tombant devant ses yeux. La décision lui parut longue comparée aux précédentes. D’ailleurs il se demandait si tous les autres avaient dû parlementer ainsi avec cet objet magique.

   - Hum... Arrogant, intelligent, malin... Tu sembles tout droit destiné aux Serpentards...
   - Certainement pas, ce ne sont qu’une bande d’imbéciles sans réparties ! Et si c’est ça que l’on appelle malin...
   - Ahahah. Sûr de ses forces en plus. Très bien, il est vrai que ta soif de connaissance te conduit plutôt chez les...
Serdaigles !

   Une nouvelle salve d’applaudissement retentit dans la salle et Edwin s’avança vers eux toujours sans sourire. Il était arrivé dans la maison qu’il estimait le plus, le seul défaut, c’était de s’apercevoir que la préfète qui lui avait parlé dans le train faisait elle aussi parti des Serdaigles. On ne pouvait pas tout avoir comme le disait si bien ses parents...
Revenir en haut Aller en bas
Edwin Lane

Edwin Lane


Messages : 269
Date d'inscription : 11/10/2010

Where everything had begun. [A Hogward's story] Empty
MessageSujet: Re: Where everything had begun. [A Hogward's story]   Where everything had begun. [A Hogward's story] Icon_minitimeLun 31 Jan - 22:24

Avant que vous ne lisiez, je tiens à préciser que ce post est complètement inutile pour la suite de l'histoire u_u J'avais juste besoin de refaire un RP après une période à vide à cause des partiels. Et bien que ce soit franchement pas intéressant et super, c'était le seul sujet qui m'intéressait alors désolé d'avance...

Edwin/ou plutôt l'auteur >

**********



     Être parmi les Serdaigles, c’était un peu comme une délivrance pour Edwin qui trouvait que l’intelligence était au sommet du mont des qualités. Seulement, il n’avait pas prévu que son comportement ne s’accordait pas du tout avec cette maison. Tous les élèves semblaient même l’éviter, si bien qu’après seulement quelques semaines, le jeune britannique se trouvait déjà aussi isolé qu’auparavant. La seule différence résidait dans l’attitude qu’ils prenaient. Si dans sa vie de moldu il s’était souvent retrouvé coincé pour des raisons diverses, sortant de ces guet-apens avec plus ou moins de dégâts, ici, on ne l’approchait pas du tout. Edwin paraissait certes peu ouvert, mais de là à être effrayé... Un élève lui avait appris quelques années plus tard que ses réussites dans le cours de sortilèges avaient refroidi les plus téméraires de ceux qui voulaient le mettre à terre. Même si cela l’avait surpris à ce moment, en l’apprenant lors de cette première année, le garçon en aurait été très flatté. Cela aurait sans doute même encore développé son égo déjà surdimensionné. Heureusement pour Poudlard, cela n’arriva pas, et le bleu et bronze continua sa vie de collégien.

     Cette première année ne lui réserva que peu de surprise ou d’expérience. Il réussit à parler à plusieurs filles pourtant, une grande nouveauté pour lui. D’abord une Serpentard avec qui il ne s’entendait pas vraiment. Peut être que tenter de la rabaisser à chaque phrase n’était pas la meilleure chose à faire. Il y eut ensuite une personne de sa maison, trop enjoué, trop expressive, trop physique... Il ne pouvait nier l’avoir appréciée, sans aller plus loin cependant. Elle était un peu comme sa bouée de secours, son moyen de se souvenir que quelque part, des personnes étaient capables de le supporter, de le métamorphoser. A l’avenir, il pensa souvent à elle dès qu’il ne se sentait plus aussi bien, dès que son arrogance s’effritait, dès que sa conscience refaisait surface. Le souvenir de son visage, ses expressions, sa chaleur... Tout cela le ramenait vers la réalité et il trouvait le courage de continuer à combattre.

     Pour quelle raison un simple collégien se battrait il me diriez vous ? Ce n’était évidemment pas à cette vie d’étudiant que je faisais référence mais à l’avenir qui le guettait. Comment est ce que je pourrais connaître son avenir ? La réponse est d’une évidence enfantine, j’ai été tellement proche de cet enfant, de cet homme que sa vie ne m’est pas inconnue.

     Mais revenons à ces rencontres. Si cette deuxième avait eu une petite importance dans la suite de sa vie, les deux suivantes avaient, elles, complètement modifiées son existence. Il y eut d’abord cette fille d’au moins trois ans son aîné. Plus de précision n’était pas possible, jamais il n’avait voulu en savoir plus sur elle et, même s’il l’avait rencontrée à plusieurs reprises dans des circonstances toujours différentes, c’était la première fois qu’ils s’étaient rencontré qui avait conditionné la suite de cette "relation". Une matinée de natation pouvait changer beaucoup de chose. Son arrogance l’avait d’abord détruite, doucement il s’était acharné pour la faire quitter les lieux. Enfin doucement... Cette fille qu’il méprisa avait très facilement craqué, ce qui ne la fit pas monter dans son estime, bien au contraire. Cet épisode, je vous le conterais à la suite de cette présentation. Cela sera sans aucun doute bien plus intéressant que cette première introduction à Poudlard...

     La dernière des rencontres importantes qu’il fit fut une fille se prénommant Summer Drew. Oui, pour la première fois, je nomme directement la personne. De toutes celles citées précédemment, elle fut sans doute la plus déterminante. Avec elle, il découvrit qu’il n’était pas seul. Cette arrogance insupportable, ce tempérament bien trempé lui interdisant d’admettre sa défaite, elle aussi les possédait. Sa surprise était d’autant plus forte que la jeune blonde se trouvait faire partie des Poufsouffles, maison qu’il pensait remplie d’incapables qui n’étaient simplement pas assez bons pour rejoindre une autre maison. Tout ce qu’elle était fit voler ses certitudes et souvent elle appartint à ses pensées. C’était un sentiment nouveau et vraiment étrange pour lui. C’est pour cela que j’ai décidé de vous raconter cet épisode aussi. Vous pourrez constater de vos propres yeux le pouvoir que peut avoir une simple dispute dans un couloir...
Revenir en haut Aller en bas
 
Where everything had begun. [A Hogward's story]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Grimoire d'HPU :: Les Grimoires d'HPU :: Grimoires de ceux qui ne savaient pas :: Edwin Lane-
Sauter vers:  
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit